Née en 1970 à Paris, Laurence Caron partage sa vie entre Paris et Belle-Ile-en-Mer.
"Autodidacte, Laurence Caron suit tardivement des cours de dessin aux Beaux Arts, afin dit-elle de "se décomplexer", et s'exerce régulièrement dans des ateliers d'arts afin d'appréhender différentes techniques : sculpture, perspective...
Issue d'un milieu d'artistes tout aussi motivant qu'inhibant, Laurence Caron a pris du temps pour s'accorder son propre champ d'expression. Comme tétanisée par ses admirations, la richesse et la diversité de ses références et de ses influences (théâtre, musique, danse, cinéma…) elle choisit de passer de l'autre côté du rideau rouge : agent artistique, productrice de musiciens, journaliste/critique, chargée de programme puis directrice de la communication pour une chaîne de télévision, des années à parler pour d'autres, à les accompagner et à leur défricher une voie.
Un événement personnel et douloureux brouille les cartes (réf. livre témoignage : Mishima n'était pas un héros) : les jeux ne sont pas faits, c’est un nouveau départ. Désormais Laurence Caron consacre une grande partie de sa vie à la peinture. Un proverbe africain dit que « la vie est un ballet qu'on ne danse qu'une fois », c'est ce spectacle que Laurence Caron s'applique à peindre. Traquant sans relâche l'instant privilégié pour tenter d'apprivoiser ce temps qui s'échappe inexorablement, Laurence Caron est cérébrale mais dotée d'une force éminemment terrienne, l’artiste travaille l'huile, l'acrylique ou les collages comme d'autres malaxent la glaise."
A propos :
"De Marrakech à New York, de Belle Ile en Mer à Paris ou sur la Côte égéenne, les toiles de Laurence Caron nous entraînent dans sa perpétuelle errance autour du monde. Plus que de simples images de carnet de voyage, l'œuvre de cette artiste contemporaine exprime la profondeur, l'épaisseur, la couleur, les parfums et les mouvements. La verticalité arrogante d'un gratte-ciel... L'exubérance folle d'un patchwork de terres cultivées vu du ciel... La cacophonie graphique d'une médina antique.... Ce sont des vibrations et des émotions palpables. "
« … Depuis 2014, je réalise un travail de recherche picturale sur l’eau, tombée du ciel ou émanant de la terre, évaporée, ruisselante ou déferlante, l’eau est un trait d’union entre la terre et l’air. La pluie entraîne avec elle la pollution dont le ciel ne veut plus, l’Océan entoure, berce, et parfois menace les côtes, la brume ternie et délave les couleurs des paysages, les marées des océans dévoilent ce qui est caché, l’orage éveille les reflets et l’écume définie les contours des territoires. L’eau rassemble les éléments au vivant, une sorte d’unité, une égalité implacable. Le sujet est vaste, la matière est changeante, autant de possibilités qui m’inspirent une peinture, aux techniques variées, même si l’eau parvient toujours par s’échapper.» LC.